Aria de Télaire, premier acte, troisième scène de l'opéra
Castor et Pollux de Jean Philippe Rameau, livret de Pierre-Joseph-Justin Bernard
(devant un monument orné pour les rites funéraires de
Castor)
Tristes apprêts, pâles flambeaux,
Jour plus affreux que les ténèbres,
Astres lugubres des tombeaux,
Non, je ne verrai plus que vos clartés funèbres.
Toi, qui vois mon cœur éperdu,
Père du Jour! ô Soleil!
ô mon Père!
Je ne veux plus d'un bien que Castor a perdu,
Et je renonce à ta lumière.
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